Vous étiez sur d’avoir fait la photo du siecle. Mais oh déception, quand vous la développez on ne voit quasiment aucun détail. Vous avez été victime du rétroéclairage de votre écran. Comment y pallier ?
Premier conseil, ne jamais vous fier à l’écran à cristaux liquides de votre appareil
Puisqu’il est rétroéclairé, il donne un aspect toujours plus lumineux. Vous pouvez toujours tenter de réduire la luminosité de votre écran pour atténuer les différences entre ce que vous voyez et le résultat au tirage.
Deuxieme conseil, régler le temps d’exposition
Les capteurs, ce sont les cellules photosensibles de votre ancien appareil argentique. Plus les capteurs sont exposés à la lumiere, plus la photo sera lumineuse. La nuit vous devez régler l’ouverture du diaphragme pour qu’il laisse entrer suffisamment de lumiere et augmenter le temps d’exposition en laissant l’obturateur ouvert plus longtemps.
Pour faire simple, utilisez le mode de votre appareil si vous en disposez. Il laisse l’obturateur ouvert après le flash.
Autre alternative, un peu plus complexe, passer en mode manuel pour régler vous-meme les différents paramètres et compenser l’exposition.
Troisieme conseil, régler la balance des blancs
Avec votre appareil argentique, vous deviez choisir un type de pellicule suivant le niveau de luminosité lors de la prise de vue : ISO 100, 200, 400. Sur votre numérique c’est la balance des blancs qui sert de référence pour calculer la luminosité. En clair cela vous permet de considérer la lumiere la plus vive de la prise de vue comme du blanc et ainsi de rééquilibrer les couleurs en fonction de cette référence.
Vérifiez si vous disposez d’un réglage automatique des blancs appelé « incandescent » ou « tungstene » et utilisez-le pour vos photos nocturnes .
Quatrieme conseil, faites des tests !
C’est en forgeant qu’on devient forgeron dit l’adage. Lorsque vous prenez une photo, tentez de la prendre plusieurs fois en modifiant les réglages et les temps d’exposition.